Octobre 2004. J’ai pris la nouvelle plutôt calmement, la gynéco me faisant bien comprendre que cela disparaissait généralement quelques heures après la naissance. Comme on l’a découvert au mois d’octobre (3 mois avant la naissance prévue), je n’ai pas eu à supporter cette contrainte trop longtemps.
Le contrôle à effectuer avant et après les repas et à noter dans un petit carnet est une question d’habitude. On peut l’oublier au départ mais finalement, cela s’inscrit dans un mode de vie régulier.
J’ai acheté extra de l’édulcorant en poudre pour pouvoir me faire mes gâteaux au chocolat (spécial diabétique), des sucrettes pour le café… Dès que la naissance est passée, je suis retournée au sucre en morceau normal et au chocolat noir à 70 %.
Le pire quand on est diabétique, même seulement pour un temps donné, ce sont les « shots » à l’insuline. J’avais l’impression d’être une droguée qui se piquait avant chaque repas pour pouvoir survivre et surtout pour que mon enfant à naître ne souffre pas de l’excédent de sucre dans mon corps. Je n’ai pas non plus apprécié la visite chez la diététicienne. Pendant une ou deux semaines, j’ai dû faire la liste de tout ce que je mangeais, matin, midi et soir. Au final, j’avais une alimentation super équilibrée… ce que je savais déjà !
Il est vrai que le diabète peu revenir sous sa forme de type 2 plus tard, mais pour l’instant je ne me fais pas trop de soucis. Je continue à manger équilibré et à marcher tous les jours ou faire du vélo pour avoir mon content de mouvements.
Je serai peut-être d’humeur moins optimiste s’il pointe (quand il pointera) à nouveau son nez, mais c’est la vie. Et si l’on ne peut pas vivre avec une contrainte autant en finir tout de suite ! ;-)
Ne jamais baisser les bras...
Elfine
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